L’approche par les communs apporte-t-elle un plus par rapport aux approches et méthodes existantes ? En quoi se différencie-t-elle ?
Cette partie tente d’éclairer quelques questions fréquemment soulevées lorsqu’on découvre l’approche par les communs. Elle entend éclaircir des zones d’ombre ou de flou que plusieurs collègues ou partenaires nous ont poussé à investir grâce à leurs hypothèses et leurs interrogations. Elle propose ensuite des éléments de comparaison (en première approximation) entre l’approche par les communs et d’autres approches et méthodes qui traversent le monde de l’aide au développement.
Quelques hypothèses A nuancer
« L’approche par les communs est une méthode d’aide au développement »
Tout dépend ce que l’on entend par méthode. Si l’on comprend une « méthode » comme une succession d’étapes normées qu’il suffirait d’appliquer pour atteindre un but, alors l’APC n’est pas une méthode. L’approche par les communs est davantage une « approche », c’est-à-dire une façon, pour un opérateur, d’orienter, concevoir et conduire ses interventions d’aide au développement. L’approche par les communs exprime une intention politique de contribuer à des dynamiques sociales de communs, repose sur un cadre conceptuel des communs, et mobilise des méthodes de facilitation. Elle invite l’opérateur de développement à dépasser son expertise technique, pour porter le regard sur les enjeux d’organisation sociale et de gouvernance, dans un objectif de justice sociale et écologique. Chaque situation d’action requiert une déclinaison spécifique de cette approche, à construire dans l’action.
« L’approche par les communs est une approche participative »
Tout dépend de quelle participation on parle. La participation des bénéficiaires est souvent invoquée pour obtenir leur implication dans la formulation, parfois la conduite, rarement l’évaluation d’un projet de développement, très souvent formulée par un opérateur externe. L’adoption d’une APC questionne cette forme de participation, en postulant que c’est, à l’inverse, à l’opérateur de participer à la dynamique d’organisation sociale portée par les acteurs locaux autour d’un enjeu qui leur est commun. Dans sa fonction de facilitateur, l’opérateur a bien toutefois le souci de favoriser la participation de toutes les parties prenantes concernées au processus d’apprentissage collectif et aux prises de décision.
« L’approche par les communs ne fait que mettre un nouveau nom à des pratiques déjà existantes »
« Old wine, new bottle » ? Une lecture superficielle de l’approche par les communs peut laisser penser qu’elle n’apporterait pas grand-chose de nouveau par rapport à ce qui se fait déjà. L’attention portée sur l’action collective, sur la gouvernance partagée, sur l’apprentissage collectif… mais aussi sur les précautions à prendre avec l’outil projet en tant que tel et la posture et positionnement de facilitateur, par exemple, sont nouveaux. L’approche par les communs propose une carte mentale et des leviers d’action opérationnels qui, mis en cohérence et considérés ensemble, portent et affirment une intention politique et offrent une proposition opérationnelle pour expérimenter ensemble de nouvelles façons de faire société et d’en organiser la gouvernance.
« L’approche par les communs propose un nouveau modèle de gouvernance »
L’approche par les communs ne propose ni n’impose de nouvel [nouveau] modèle de gouvernance. Elle porte une intention politique, en mettant en avant des valeurs de coopération, de ‘prendre soin’ des liens actuels et futurs entre les sociétés et leurs milieux de vie, de justice sociale et écologique (hypothèse fondatrice 1). Elle propose pour ce faire un cadre conceptuel qui ouvre le champ des possibles (par exemple en déconstruisant la propriété en faisceau de droits, ou en distinguant les arènes de décision des règles constitutionnelles, collectives et opérationnelles…). Elle propose d’appuyer l’action collective afin que les acteurs locaux inventent et construisent de nouvelles formes de gouvernances partagées dans le cadre d’un processus itératif d’apprentissage collectif. Loin d’imposer un modèle, une approche par les communs a pour but d’ouvrir le champ des possibles, de permettre l’émergence de nouveaux modes de gouvernance aux configurations variées et adaptées à chaque situation d’action.
« L’approche par les communs prône une gouvernance aux côtés des pouvoirs publics et de l’Etat »
L’approche par les communs dépasse les approches communautaires ou de promotion de l’autogestion, en ce sens qu’elle propose la construction de gouvernances partagées dans lesquelles l’Etat a un rôle à jouer. La faillite des Etats à assurer des conditions de justice sociale et environnementale acceptables peut conduire les citoyens/usagers à revendiquer davantage de poids dans les instances de décision, sans pour autant nier la nécessité d’un rôle de l’Etat, sans doute revisité (ex : la mobilisation des usagers de l’eau face à la réforme des services d’eau au Sénégal ; la mobilisation des saint-mariens face au pillage des ressources de l’île à Madagascar). Parfois, c’est l’Etat qui prend lui-même l’initiative de promouvoir une plus grande participation des usagers aux instances de gouvernance (gestion des ressources en eau au Sénégal). L’Etat a une double nature : acteur et puissance publique. Il prend différentes formes : centralisé, déconcentré, décentralisé… Il a une double responsabilité : veiller à l’intérêt général au sein du pays, veiller aux intérêts du pays à l’extérieur
« L’approche par les communs a pour objectif que les acteurs locaux portent le projet »
Tout dépend de quel projet on parle. L’objectif premier de l’adoption d’une approche par les communs n’est pas que les acteurs locaux définissent et portent un projet de développement financé par l’aide internationale. En mobilisant une approche par les communs, l’opérateur se donne comme objectif premier d’accompagner les acteurs locaux engagés dans des dynamiques sociales de construction de gouvernances partagées inspirées des communs, ce que l’on peut aussi appeler leur « projet politique » ou social. L’opérateur joue souvent ce rôle de facilitation dans le cadre d’un projet de développement qu’il a aidé à définir et qu’il porte. Il doit veiller, ce faisant, à minimiser les contraintes et les liens de dépendance induits par l’outil projet et les procédures de financement. Il est aussi possible que ce soient les acteurs locaux qui formulent et gèrent le projet, incluant (ou non) des moyens pour une fonction de facilitateur par un opérateur. Avec le risque, toujours réel, que les dépendances induites par l’outil projet et les procédures de l’aide n’asphyxient la dynamique sociale.
« Il est illusoire voire contradictoire de prétendre promouvoir des dynamiques de commun de l’extérieur »
Une dynamique de communs, par définition, repose sur une action collective engagée par des acteurs pour, ensemble, définir et mettre en œuvre des règles qui permettent d’user équitablement et prendre soin d’une ressource en accès partagé. Il est évident que la décision de cette action collective ne peut être prise que par les acteurs eux-mêmes. L’adoption d’une approche par les communs dans le cadre d’un projet de développement ne requiert pas pour autant nécessairement la préexistence d’une action collective engageant l’ensemble des acteurs. Une demande de promouvoir une plus grande implication des usagers dans les dispositifs de gouvernance peut être exprimée par des acteurs sociaux (demande sociale) ou des institutions publiques (demande institutionnelle publique). Si la demande est portée par un agent externe éclairé (ex : bailleur, consultant), la priorité de l’opérateur sera de repérer les porteurs locaux de cette demande. Dans tous les cas, l’adoption d’une approche par les communs vise à « créer les conditions de » l’émergence ou la poursuite de telles dynamiques sociales.
L’approche par les communs en comparaison…
Approche orientée changement, théorie du changement et approche par les communs
L’approche par les communs vise des changements sociaux portés et souhaités par acteurs. En ce sens, elle mobilise les apports des réflexions antérieures sur les théories du changement (TOC) et les approches orientées changement (AOC).
Pour rappel, « une théorie du changement explicite la compréhension qu’une organisation ou un groupe peut avoir d’un processus de changement donné. Elle précise comment le changement doit se produire selon ce groupe, et pourquoi. Ce faisant, elle doit permettre de prendre en compte la complexité d’un processus de changement dans son contexte spécifique. Il doit s’agir d’un processus de réflexion continu. » (F3E, 2012). »
« Les approches orientées changement sont un ensemble d’outils et de méthodes pour planifier, suivre et évaluer des actions dont le but est d’accompagner des processus de changement. Au-delà de la méthodologie, elles invitent les acteurs impliqués à s’interroger sur leur vision d’un futur commun et sur leurs positions respectives. » (F3E, 2024).
L’approche par les communs partage avec la TOC et l’AOC la nécessité de se décentrer des outils de planification linéaire des projets d’aide au développement (cadre logique), de mettre les acteurs au centre des processus de changement (définition d’une vision partagée, formulation de chemins de changement, logique d’apprentissage…), de positionner les opérateurs de projets en rôle de facilitation.
Elle va au-delà de la TOC et l’AOC en promouvant des gouvernances partagées. Elle se différencie également en invitant les acteurs du changement à se doter de mécanismes de suivi réflexif qui leur sont propres, indépendamment des dispositifs de suivi évaluation de l’impact des projets.
Approche par les communs et localisation de l’aide
La localisation de l’aide vise à donner du pouvoir aux acteurs du sud dans les circuits de l’aide au développement. Parmi les promoteurs de la localisation de l’aide, certains en attendent une plus grande efficience de l’aide (désintermédiation des circuits financiers), d’autres un rééquilibrage des pouvoirs dans les circuits de l’aide (formulation des projets par les acteurs du sud), d’autres encore une contribution à la décolonisation de l’aide, porteuse de davantage de justice sociale et de genre. L’adoption d’une approche par les communs ne prétend pas modifier les circuits de l’aide pour faire rentrer les acteurs des communs dans le circuit de l’aide, intrinsèquement porteur de dépendance. L’adoption d’une approche par les communs vise à modifier l’usage qui est fait de l’aide et les intentions qu’elle porte. Elle partage par exemple l’intention de contribuer à une décolonisation de l’aide pour davantage de justice sociale et de genre.
Pour en savoir plus, voir les travaux du Bureau d’études Kayros.
Approche communautaire et approche par les communs
L’approche communautaire et l’approche par les communs se distinguent… Tout d’abord, parce que la « communauté » et le « commun » sont deux choses différentes.
Au sens d’Ostrom, la “communauté” est une des trois composantes d’un commun, avec la ressource et sa gouvernance, et ses règles. Le commun ne peut exister sans une communauté d’acteurs. En revanche, il peut y avoir une communauté sans que celle-ci ne s’engage dans une dynamique de communs. Dans l’acception d’Ostrom, l’approche par les communs pourrait consister à appuyer la communauté d’ayants-droits dans la mise en place d’une gouvernance et de règles de préservation de leur ressource commune. Il n’y aurait donc pas ou peu de différence entre l’approche par les communs et l’approche communautaire.
Notre définition d’un commun est sensiblement différente : les acteurs du commun ne se résument ni aux ayants-droits (usagers, citoyens…), ni à une communauté supposément homogène de ceux-ci. Les acteurs du communs, ou commoners peuvent être, en plus des usagers et citoyens, des acteurs publics ou privés pourvu qu’ils partagent l’intention politique du commun. Ils sont acteurs du commun au nom de leur posture individuelle de commoner, quel que soit le positionnement de l’institution à laquelle ils se rattachent par ailleurs.
Cette vision élargie de la “communauté” d’acteurs, dont nous reconnaissons l’hétérogénéité et la présence inévitable de rapports de pouvoir fait de l’approche par les communs une approche plus large que l’approche communautaire. Elle s’apparente à une démarche de facilitation multi-acteur engagée, plutôt qu’à une démarche de renforcement d’un type d’acteur – la communauté. L’approche par les communs peut en revanche consister à valoriser et s’appuyer sur l’expérience, les connaissances et les savoirs faire en termes de gestion communautaire par la “communauté” dans un territoire, pour aider ses membres à construire une gouvernance partagée à un niveau plus large intégrant d’autres acteurs.
Ainsi, l’approche par les communs porte son attention sur la gouvernance partagée entre des acteurs aux postures plurielles. Il s’agit de renforcer les dynamiques de concertation, de dialogue en tenant compte du caractère hétérogène des communautés et des possibles divergences d’intérêts qui les traversent.
En Haïti, le Gret développe depuis 1990 la maîtrise d’ouvrage communautaire dans un contexte sociopolitique marqué par la défaillance des institutions. Cette approche consiste à s’appuyer sur la société civile locale pour formuler et mettre en œuvre des micro-projets, d’aménagement urbain par exemple. Entre 2019 et 2020, l’équipe du Gret à Port-au-Prince à testé une approche par les communs pour porter un regard plus approfondi sur la gouvernance de chacun des aménagements. Les associations de quartier et les habitants ont été accompagnés dans la formulation et la mise en place, non seulement du projet d’aménagement, mais aussi des mécanismes de gestion, de résolution des conflits et des règles d’accès et d’usage. Des dispositifs de gouvernance partagée et de gestion sont toujours à l’œuvre, et font intervenir les associations, les habitants et usagers, l’autorité locale et parfois des notables du quartier.
Alors que la maîtrise d’ouvrage communautaire cible la participation de la communauté à la conception et à la mise en œuvre du « projet » d’aménagement, l’approche par les communs s’est davantage intéressée au « processus » par lequel les différents acteurs concernés par l’aménagement s’organisent pour assurer sa pérennité et son équité d’accès [1].
[1] Voir le carnet Faire Commun n°7 qui relate cette expérience à Port-au-Prince.
Approche par les communs et approche par les droits humains
L’approche par les communs est différente et complémentaire de l’approche fondée sur les droits humains. « L’approche fondée sur les droits humains est une méthodologie qui vise à intégrer les normes et principes du droit international des droits de l’Homme dans la conception, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des politiques et projets de développement, afin que ceux-ci soient résolument plus durables. Selon cette méthode, les politiques et projets de développement ne doivent pas porter atteinte aux droits humains, mais doivent au contraire tendre à produire un maximum d’effets positifs sur ces droits, quel que soit le secteur en question » (MEAE / Human Dignity, 2023).
L’AFDH s’articule autour de 5 principes : Le principe de participation, d’inclusion et d’accès au processus décisionnel ; le principe de redevabilité et d’accès au droit ; Le principe de transparence et d’accès à l’information ; Le principe de non-discrimination et d’égalité d’accès ; Le principe de légalité, d’universalité et d’indivisibilité des droits humains. Ces principes de l’AFDH sont en grande partie centrés sur le projet (participation au projet, accès aux processus décisionnels du projet, accès à l’information sur le projet…), tandis que l’APC est davantage centré sur les dynamiques de communs portées par les acteurs.
L’AFDH L’AFDH porte le regard sur la façon dont le projet renforcera les détenteurs de droit à connaître, revendiquer, jouir de leurs droits humains, tandis que l’APC porte sur l’attention sur la façon dont les projets renforcent les capacités de l’ensemble des parties prenantes (dont les citoyens / usagers en priorité) à définir ensemble les droits et les règles, et à en contrôler la mise en œuvre, dans le cadre de gouvernances partagées. Dans notre réflexion sur la justice sociale (et sa déclinaison environnementale), nous mettons davantage l’accent sur l’idée de justice (amartyasenne, située et évolutive, co-construite par les acteurs…) que sur un idéal de justice (porté par les Etats et difficilement atteignable dans les faits), tout en diffusant et promouvant les droits humains universalistes lorsqu’ils sont portés par les acteurs.
Education populaire et approche par les communs
L’approche par les communs proposée par le Gret est à la fois proche et complémentaire de l’éducation populaire.
L’éducation populaire se présente comme une pédagogie de la démocratie visant à renforcer les capacités individuelles et collectives à agir en citoyens capables d’exprimer, analyser et arbitrer les contradictions d’intérêts qui traversent la société. Elle prend appui sur les premiers concernés, souvent à partir de leurs colères ou d’injustices vécues[1] , et conçoit l’action collective comme vecteur d’émancipation[2] face aux rapports d’oppression, de domination ou d’exploitation. Portée historiquement par des mouvements de lutte, elle cherche à construire un rapport de force avec les institutions. Son objectif central est l’émancipation politique des citoyens, parfois indépendamment de la recherche explicite d’une justice environnementale ou de la construction d’une gouvernance durable.
Si l’éducation populaire et l’approche par les communs conçoivent toutes deux la démocratie[3] comme moteur de transformation sociale et visent à renforcer la capacité d’agir des citoyens[4], l’approche par les communs se distingue par son point de départ, lié à la préservation d’un bien commun (ressource naturelle, service, territoire) en plus de l’expression d’une injustice.
L’approche par les communs vise à créer les conditions d’une préservation équitable et durable de ce bien commun, en réunissant habitants, institutions publiques et acteurs privés autour d’une gouvernance partagée. “Engagée” plutôt que “militante”, elle mise sur la mobilisation collective, le dialogue, la coopération, la médiation et l’influence. Ses finalités explicites portent sur la justice sociale et environnementale et sur la durabilité des règles élaborées collectivement. Si une personne facilite une dynamique de communs, cela implique pour elle d’instaurer des liens de confiance avec toutes les parties prenantes du commun (y compris les acteurs publics ou privés) là où les pratiques d’éducation populaire sont précisément ciblées vers le renforcement des citoyens.
L’éducation populaire peut enrichir l’approche par les communs en apportant une lecture fine des rapports de pouvoir, en mettant au travail les contradictions d’intérêts et en outillant les phases d’expression, d’analyse et de délibération souvent délaissées dans les dispositifs de gouvernance partagée. Ses outils et méthodes – community organizing[5], diagnostics ancrés dans les colères des habitants, outils de mobilisation, pratiques d’analyse collective, d’entraînement mental[6], de théâtre de l’opprimé [7], etc. – peuvent aider à renforcer le pouvoir d’agir[8] des premiers concernés, à approfondir leur participation à la gouvernance et à dépasser les blocages liés aux dissensus. L’éducation populaire valorise aussi les « bricolages » et savoir-faire issus de l’expérience[9], encourageant l’apprentissage collectif[10] au sein même des démarches de communs. Elle offre ainsi un répertoire de ressources permettant de consolider, politiser et dynamiser les pratiques de gouvernance partagée.
Enfin, les positionnements de l’approche par les communs et de l’éducation populaire dans sa dimension institutionnalisée se complètent vis-à-vis de l’outil projet : entre argumentaire critique[11] et nécessité de composer avec.
[1] Voir https://www.education-populaire.fr/
[2] « Personne n’éduque autrui, personne ne s’éduque seul, les hommes s’éduquent ensemble par l’intermédiaire du monde » est la citation la plus connue de Paulo Freire, référence dans le champ de l’éducation populaire. (Source : La pédagogie des opprimés, Paulo Freire, Paris, François Maspero, 1974, p.62)
[3] Pour Paul Ricoeur, « est démocratique une société qui se reconnaît divisée, traversée par des contradictions d’intérêt, et qui associe à parts égales chaque citoyen dans : l’expression de ces contradictions, l’analyse de ces contradictions, la délibération de ces contradictions, en vue d’arriver à un arbitrage ».
[4] p.8 des carnets « Faire commun » édités par le Gret
[5] Pour Saul Alinsky et le Community Organizing[6] – un courant de l’éducation populaire – comme pour l’approche par les communs, l’intention est de créer des cadres de concertation dans lesquels les acteurs de la société civile puissent négocier à égalité de pouvoir avec les pouvoirs institutionnels. Plus d’infos ici : https://organisez-vous.org/
[6] Plus d’infos ici : https://entrainementmental.org/
[7] Plus d’infos ici : https://www.compagnie-naje.fr/category/theatre-opprime/
[8] Plus d’infos ici : https://web.fse.ulaval.ca/ladpa/
[9] La méthode « se construit en opposition aux évaluations externes classiques, « descendantes », fondées sur les interrogations du bailleur de fond ou commanditaire » (https://www.eval.fr/methodes-et-outils/systematisation-dexperiences/). Pour aller plus loin : la vidéo d’une interview d’Oscar Jara, fondateur de cette méthode, présentant la systématisation d’expériences; Un site-ressources, en anglais, sur cette méthode; Un site-ressource en français sur cette méthode.
[10] Plus d’infos ici : https://universite-du-nous.org/gouvernance-partagee-ressources
[11] Les Cahiers du Pavé No1 : Le projet. Consultable ici : https://www.sanstransition.org/index.php/outils-danimation/